L’un des Itinéraires Culturels du Conseil de l’Europe (https://www.coe.int/en/web/cultural-routes/all-cultural- routes) est Chemins de l’Art Rupestre Préhistorique, le plus grand réseau européen de destinations culturelles et touristiques présentant l’art rupestre européen au public. Ce réseau a réussi à établir une alliance solide entre les institutions qui gèrent techniquement et administrativement les sites, surtout depuis sa désignation comme Itinéraire Culturel Européen en 2010.

Un Itinéraire Culturel du Conseil de l’Europe nécessite, selon les dispositions légales (https://www.coe.int/en/web/cultural-routes/about-the-epa), un opérateur, c’est-à-dire une organisation légalement enregistrée dans un ou plusieurs Etats en Europe, dans le but de gérer et d’exploiter un Itinéraire Culturel et de représenter l’Itinéraire vis-à-vis du Conseil de l’Europe. Depuis sa reconnaissance, notre itinéraire culturel est géré par l’Association Internationale “Prehistoric Rock Art Trails – Chemins de l’Art Rupestre Préhistorique” (PRAT-CARP), une organisation à but non lucratif fondée en 2007. Le siège de l’association est actuellement situé en Cantabrie (Espagne), et est coordonné (administrativement et techniquement) par le réseau de développement rural de Cantabrie.

L’Association PRAT-CARP est donc l’organe juridique de ce réseau. Actuellement, 44 partenaires et 21 collaborateurs de 8 pays différents sont intégrés à l’association : Espagne, Portugal, France, Italie, Norvège, Finlande, Géorgie et Azerbaïdjan.

Les institutions partenaires sont diverses : administrations culturelles nationales, régionales ou locales, universités, unités de recherche, réseaux de développement rural et musées. Ils sont responsables de tout ou d’une partie de la gestion des sites d’art rupestre ouverts au public dans ces pays. Beaucoup d’entre eux sont de petits sites (une grotte, un abri sous roche, un petit musée…), mais il y a aussi des endroits avec des installations touristiques importantes où l’on peut voir de grands sites archéologiques. En effet, l’intérêt culturel et touristique du premier art de la Préhistoire d’Europe a été relevé par l’UNESCO, qui a reconnu 9 sites inclus dans notre itinéraire culturel, comme des sites du patrimoine mondial.

Les missions de cet opérateur sont de superviser le fonctionnement de cet Itinéraire Culturel, de promouvoir des activités communes entre ses membres, de gérer l’itinéraire culturel et de vérifier que les objectifs de l’itinéraire sont atteints. Cette association est composée de trois organes administratifs et exécutifs : le Conseil d’Administration, l’Assemblée générale (organe suprême de gestion de l’itinéraire culturel) et le groupe de travail technique (comité scientifique).